Bienvenue dans mon espace d’inspiration.
Un lieu où les mots résonnent avec l’âme… parfois en douceur, parfois avec humour, toujours avec sincérité.
Ici, je partage ce qui me traverse : des éclats de vérité, des élans du cœur, des instants suspendus… mais aussi des sourires, des clins d’œil à l’absurde, des petits détours de l’esprit qui aiment jouer avec la vie.
Parfois profonds, parfois légers, ces textes naissent d’un regard posé sur l’instant, entre gravité et légèreté, silence et mouvement.
Ils ne cherchent pas à convaincre, mais à toucher — à leur façon.
Puissent ces mots éclairer vos zones d’ombre, raviver votre lumière, ou simplement vous faire sourire là où vous ne vous y attendiez pas.
Qu’ils soient une pause, une bouffée d’air, ou une invitation à vous rapprocher de ce qui compte vraiment.
Bonne lecture — et surtout, bon voyage.
Et si ton corps n’était qu’une vibration en mouvement, un costume temporaire pour explorer la Terre ? 🌍
Certaines personnes se sentent prisonnières de leur corps.
Elles n’aiment pas le voir changer, vieillir, se transformer — comme si chaque ride était une porte vers la “fin”.
Et puis, il y a celles qui disent :
“Dans ma tête, je n’ai pas 70 ans !”
Parce qu’elles continuent de vivre avec la même énergie, la même curiosité qu’à 20 ans.
Mais alors, c’est quoi le secret ?
Une crème magique ? Un abonnement à la salle ? Une retraite au Népal ?
Non. Rien de tout ça.
👉 C’est juste une prise de conscience : ton corps n'est qu'une forme… sans forme, en réalité (oui, le mental va buguer, mais il va s’en remettre 😁).
Fais le test :
Ferme les yeux.
Peux-tu sentir où ton corps commence et où il finit ?
Peux-tu sentir le bout de ton doigt sans le toucher ni le regarder ?
Non ?
Bienvenue dans le club des êtres sans contours 😄
Quand on ne regarde plus, le corps devient… une sensation.
Un champ. Un espace. Une vibration. Une énergie.
Sans âge. Sans bord.
Et si tu ne comparais pas ton corps à “avant”, tu verrais qu’il est juste là, maintenant, en pleine mission :
te permettre de vivre des trucs de fou sur Terre. 🌍
Alors oui, bien sûr, un corps de 90 ans ne fera pas les mêmes choses qu’à 20.
Mais la vraie liberté, elle n’est pas dans ce qu’on peut faire, elle est dans la façon dont on le vit.
On peut avoir moins d’énergie physique, et pourtant plus de Joie, plus de Présence, plus de légèreté intérieure.
Le corps a ses limites, la Conscience, non. 💫
Vieillir, ce n’est pas “perdre”, c’est évoluer.
Chaque ride, c’est une ligne d’expérience dans ton CV cosmique 😃
Alors respire, rigole, bouge, danse,
et laisse ton corps être ce qu’il est :
ton costume d’aventure dans le jeu de la vie. 🏃♀️⛷️🤺🏇🚣♂️🏊♀️⛹️♂️🏋♂️🚴♂️🤸♀️🤼♂️🤾♂️🤹♂️🧘♀️
Ce ne sont pas les années qui nous limitent.
Ce sont nos pensées qui nous enferment.
Le corps, lui, ne demande qu’à danser. 💃🕺
Marie Tout Court, navigatrice de l’intérieur 🌊
Dans le rêve, il y a le choix. Dans la Présence, il n’y a personne pour choisir.
Quand on vit depuis le sentiment d’être « quelqu’un », tout semble être affaire de décision : choisir, hésiter, regretter...
Mais quand la Conscience se reconnaît elle-même, le paradoxe se dévoile :
les actions, les pensées, les décisions continuent de se produire… mais il n’y a plus personne qui les revendique.
La Vie se déploie à travers toi —
comme le vent qui souffle sans savoir pourquoi.
Et peut-être que la vraie liberté n’est pas de choisir,
mais de laisser le choix se faire naturellement.
Marie Tout Court, navigatrice de l’intérieur 🌊
Lorsque le cœur s’ouvre à ce qu’il croyait sombre,
tout devient un chant de couleurs,
une pluie de joie sans origine ni fin,
dans la lumière d'un Amour infini.
Marie Tout Court, navigatrice de l'intérieur 🌊
💙🩵 Résonance silencieuse 🩵💙
Certaines rencontres sont belles simplement par le fait de se reconnaître.
Pas besoin de plus.
Pas besoin d’histoire, de projet, de relation amoureuse ou d’attachement.
Pas besoin d’aimer les mêmes choses, ni de se comprendre par les mots.
Il y a, parfois, cette évidence tranquille.
Un regard, un geste, une présence… et tout semble se souvenir.
Quelque chose en nous s’ouvre, sans cause apparente.
Ce n’est pas de l’ordre du mental, ni du “coup de cœur".
C’est plus ancien, plus vaste, plus simple.
C’est la Vie qui se reconnaît.
Et cette reconnaissance n’appelle rien.
Elle ne veut rien construire, ni retenir.
Elle ne cherche pas à devenir quoi que ce soit.
Elle se suffit à elle-même.
Il n’y a que la douceur d’être, sans attente, sans direction.
Une évidence qui touche le cœur sans explication.
Marie Tout Court , navigatrice de l’intérieur 🌊
La simplicité, ce n’est pas une performance.
Ce n’est pas “vivre minimaliste” ni “penser zen”.
À force de 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘰𝘪𝘳 vivre simplement, on ajoute une nouvelle couche de complexité : celle du “moi qui veux être simple”.
Et là, bim — c’est déjà fini.
Ce n’est pas non plus manger, boire, marcher ou parler “en conscience”.
Et ça ne s’apprend pas dans une formation de pleine conscience.
C’est ce moment avant même que tu décides quoi faire — juste la vie, déjà en train de se faire.
C’est être avec Ce qui Est. Point.
Joyeux maintenant 🌸
Marie Tout Court , navigatrice de l’intérieur 🌊
(PS : si tu penses encore à “comment être là”, tu viens de repartir 🤭)
🎈 Bénévole de la Vie 🎈
À une époque, quand on me demandait ce que je faisais dans la vie, je répondais simplement : 𝘉éné𝘷𝘰𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘝𝘪𝘦.
Et c’était, pour moi, la formule la plus juste.
Pas parce que je donnais de mon temps,
ni parce que je faisais tout gratuitement,
mais parce que, profondément, je me sentais au service de la Vie.
Être “Bénévole de la Vie”, c’est reconnaître que la Vie agit à travers cette forme, qu’elle pense, parle, aime et respire ici, comme elle le fait partout, sous d'innombrables visages.
C’est un service sans contrat, sans fiche de poste, sans horaire.
Un service spontané, offert, sans but.
La Vie se vit. Point.
Être “Bénévole de la Vie”, c’est dire oui à l’élan, sans savoir où il mène.
C’est accueillir les silences, les virages, les arrêts soudains.
C’est ne plus chercher à comprendre pourquoi,
mais goûter ce qui est là.
C’est faire confiance à ce mouvement mystérieux
qui orchestre les rencontres, les mots, les respirations.
C’est se laisser vivre, sans conditions,
comme une vague portée par l’océan qui l’a fait naître.
Et parfois, l’humour vient s’y glisser.
Parce qu’au fond, personne ne fait rien ici.
La Vie s’amuse à se déguiser en “moi” pour mieux se reconnaître.
Alors oui, je suis 𝘉éné𝘷𝘰𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘝𝘪𝘦.
Juste au service du souffle qui traverse tout.
Marie Tout Court , navigatrice de l’intérieur. 🌊
"Aimer, c'est ne jamais avoir à dire "je suis désolé".
Dieu vous aime, et c'est pourquoi vous n'avez jamais à dire "pardon" à Dieu. Si vous aimez quelqu'un, libérez-le du besoin de s'excuser auprès de vous pour quoi que ce soit.
Le besoin de s'excuser est le signe d'une personne qui se trompe sur elle-même. Vous ne pouvez pas être blessé par autrui, vous imaginez seulement que vous pouvez l'être. Tout est dans votre façon de penser. Revenez à l'amour et renoncez à votre besoin de pardonner quoi que ce soit aux autres."
Neale Donald Walsch
~~~
🙋♀️ Petite explication de texte pour les dents qui grincent ou les sourcils qui se froncent 😉
💜 Ce texte ne parle pas d’un amour naïf où tout serait permis ni ne suggère de tout accepter passivement.
C’est une invitation à changer de regard, pas à renoncer à agir.
💙 On peut tout à fait poser des limites, dire non, refuser une situation injuste —
mais le faire sans haine, sans enfermer l’autre dans le rôle du “coupable”.
🩵 Voir que l’autre agit depuis ses blessures, ce n’est pas excuser, c’est comprendre les causes profondes de ses gestes.
Et cette compréhension permet souvent d’agir avec plus de justesse, plutôt que dans la réaction ou la vengeance.
Cela ne veut pas dire qu’on laisse tout passer ou qu’on nie ses émotions, mais qu’on regarde les situations avec le cœur, plutôt qu’à travers la peur ou la défense
💚 L’amour dont parle Neale Donald Walsch n’est pas un amour faible,
c’est un amour lucide, qui voit tout et qui reste ouvert malgré tout.
💛 Il parle d’amour inconditionnel, d'amour conscient, d'un amour qui voit au-delà du bien et du mal, du tort et de la faute.
🧡 Dans cet état de conscience, on comprend que personne ne nous "blesse" vraiment : les autres ne font qu’agir à partir de leur propre vécu, de leurs propres blessures, selon ce qu’ils sont capables de vivre et de comprendre à ce moment-là et c’est notre manière de percevoir les choses qui crée la souffrance.
❤️ Revenir à l’amour, c’est revenir à cette paix intérieure où le pardon devient inutile,
non pas parce qu’on nie la douleur,
mais parce qu’on voit qu’au fond, rien ni personne n’était “contre” nous.
💝 C’est une invitation à regarder la vie avec un peu plus de douceur,
et à laisser l’amour élargir notre vision.
Joyeux maintenant ✨️
Marie Tout Court , navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @simplybe
🌀Responsabilité sans responsable ? Bienvenue dans le bug cosmique. 🌀
Imagine : toute ta vie, tu t’es cru pilote de ton existence. Tu te disais : “C’est moi qui choisis mes actions, j’ai un libre arbitre, je suis responsable.”
Et là, bam, on t’annonce : en fait, non. Tu n’as jamais rien choisi. Pas une seule fois. Pas même ton parfum de glace préféré.
🍦 Sérieusement : tu as choisi d’aimer la pistache plutôt que la vanille ? Non. C’est arrivé tout seul.
😍 Tu as choisi ton premier coup de foudre ? Non, ton cœur a fait “boum” sans te demander ton avis.
🫠 Tu choisis de digérer ou de respirer ? Non plus.
Alors… s’il n’y a pas de choix, où est la responsabilité ? Est-ce qu’on peut tout faire ? Est-ce qu’on devient une espèce de punk cosmique qui pisse au milieu du salon en mode “c’est pas moi, c’est la Vie” ?
Pas vraiment.
Parce que la Vie, qui te fait agir, a aussi inventé… les conséquences.
🚽 Tu pisses dans le salon ? Pas de problème. Mais tu risques de finir en HP
🛒 Tu voles un article ? Ok. Mais la Vie adore envoyer des vigiles équipés de talkie-walkies.
💔 Tu brises un cœur en mode “j’y peux rien” ? Pas grave. Mais attends-toi à voir débarquer un SMS de 4 km à 2h du matin.
Donc :
Personne n’est coupable.
Personne n’a jamais fait “le mauvais choix” (vu qu’il n’y a pas de choix).
Et pourtant… les règles du jeu existent quand même.
✨ Et c’est ça le vrai twist : la responsabilité n’est pas une punition personnelle, c’est juste le jeu de la Vie qui se répond à elle-même.
🎭 Car en réalité, personne n’est aux commandes. Pas de pilote, pas de coupable, pas de “moi” qui décide. C’est comme si tu étais un personnage dans une pièce de théâtre dont le texte est déjà écrit… mais toi, tu crois improviser.
😢 Parfois, la Vie joue la tragédie : elle te fait pleurer devant un vieux film de Noël en plein mois de juillet.
🍕 Parfois, elle joue la comédie : elle te colle 12 parts de pizza à 3h du matin et te laisse regretter ton existence.
🤔 Parfois, elle fait du théâtre absurde : tu pars travailler en chaussons , tu retrouves tes clés de voiture dans le frigo, tu oublies ton enfant au rayon BD du supermarché...
Et toi, tu crois que tu as “choisi” tout ça ? Pas vraiment. Tu es juste le rôle qui se déroule.
~~~
📍Dès qu’on dit : “il n’y a jamais eu de coupable”, paf ! les dents grincent.
Je vois déjà les objections :
👉 “Et les criminels alors ?!”
👉 “Et les guerres ? Tu crois que c’est un sketch ?”
👉 “Donc si je tue mon voisin, c’est pas ma faute ?”
Respire.😌
Quand on dit “pas de coupable”, ça ne veut pas dire “tout est permis”.
Ça veut dire qu’il n’y a jamais eu un petit “moi” isolé qui choisit librement ses actes.
Un criminel n’a pas “choisi” ses pulsions profondes, son éducation, son bagage génétique, ses traumas, son contexte social. Mais… ça ne l’exempte pas de conséquences. Parce que la Vie, qui fait agir, fait aussi réagir.
⚖️ Un acte arrive → une conséquence arrive. Point.
C’est comme le feu : il n’est pas “coupable” de brûler. Mais si ta maison flambe, tu ne vas pas dire “bah c’est la Vie” en regardant les flammes. 😅 Tu appelles les pompiers.🚒
~~~
🎪 Pour conclure :
Même comprendre qu’on n’a pas de choix… n’est pas un choix.
Chaque mot, chaque idée, chaque respiration : c'est juste la Vie qui se déroule.
Mais attention — ce n’est pas qu’on est des marionnettes.
C’est qu’il n’y a jamais eu de marionnettiste.
Et quand tu vois ça, quelque chose se détend.
Tu ne tombes pas dans le néant : tu tombes dans la Vie, telle qu’elle est. (Spoiler : sans "tomber" parce qu'en vrai tu y es depuis toujours 🤭)
Alors oui — personne ne décide vraiment.
Mais puisqu’on ne choisit rien, on peut au moins tout se pardonner. Non ? 🥰❤️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
À travers l’épaisseur des nuages, la lumière trouve toujours son passage.
Elle ne combat pas l’ombre, elle la traverse, la révèle, et l’orne de beauté.
Ombre et clarté ne sont pas opposées : elles dansent ensemble, et de leur rencontre naît ce spectacle.
En nous, c’est pareil , les moments de voile et ceux de lumière ne sont jamais séparés.
Ils sont unis dans une même vaste présence.
L’un prépare l’autre, l’un donne sens à l’autre.
Rien n’est à rejeter. Tout est à contempler.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Il se tient là,
arbre immobile,
et pourtant on dirait une fleur,
une fleur immense
offerte au ciel.
Ses branches dessinent
les fils légers d’un pissenlit,
comme si un souffle
pouvait tout emporter,
tout disperser
vers l’horizon bleu.
Il n’est plus vert,
mais il est beau —
beau d’une autre manière,
beau d’avoir laissé la vie passer à travers lui.
Dans son silence,
il nous rappelle
que la fin n’est pas rupture,
mais élan,
une autre façon
d’être porté par le vent.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Sur l’océan paisible de la vie, le bateau devient une fleur en mouvement.
Chaque voile n’est plus tissu, mais un bouquet vibrant, offert au vent.
La mer reflète les couleurs de l’âme comme un miroir fidèle, et le ciel se pare d’arcs-en-ciel pour rappeler que tout est déjà complet.
Naviguer à l’intérieur, c’est accueillir chaque émotion comme une fleur parmi d’autres.
Certaines sont délicates, d’autres éclatantes, d’autres encore se fanent doucement… mais toutes participent au même jardin vivant.
Il n’y a pas à choisir, pas à rejeter : chaque pétale a sa place, chaque parfum a sa raison d’être.
Si vous traversez des eaux agitées, si une souffrance pèse comme une ancre, je vous invite à embarquer.
Ici, il ne s’agit pas de fuir ni de réparer, mais de voyager ensemble, avec douceur, vers l’espace où même la douleur peut se transformer en lumière.
Le bateau avance sans effort, porté par la simplicité de l’instant.
Nulle destination à atteindre.
Seulement la joie de laisser la vie souffler dans les voiles de fleurs,
et d’être, simplement,
le jardin et l’océan, la lumière et le reflet.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
Sous le ciel doré, l’automne danse.
Chaque feuille qui tombe n’est pas une fin, mais une offrande de lumière.
La terre respire en couleurs, le vent caresse en murmures,
et le chemin se fait tableau vivant.
Ici, rien ne s’oppose : la pluie éclaire, le soleil réchauffe,
et chaque pas devient une célébration de la vie qui se transforme.
Dans ce silence vibrant, tout est déjà plénitude. 🍂🍁✨️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
🌼✨️
La vie est parfois terne, parfois éclatante mais nous avons tous en main une palette de couleurs.
Chaque geste, chaque pensée, chaque regard peut devenir un pinceau qui éclaire notre monde et celui des autres.
Il ne s’agit pas de fuir ce qui est gris, ni de s’accrocher à ce qui est lumineux,
mais de danser avec les deux…
et de se rappeler que la couleur naît de notre présence, ici et maintenant.
🎨🌿
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
✨️Patience et Confiance ✨️
Quand on écrit, il y a l’élan du cœur… et puis il y a tout le reste.
Il y a qqs mois, mon premier livre, un recueil de contes inspirants, a d’abord été « sélectionné » par une maison d’édition. Sur le moment, j’étais hyper heureuse, mais quelque chose m’a poussée à relire le contrat attentivement. J’ai découvert qu’il s’agissait en réalité d’une maison à compte d’auteur déguisée. Beaucoup de promesses mais derrière, un système qui demandait des préventes énormes et peu de transparence.
J’aurais pu signer dans la précipitation. Mais non. Parce qu’à ce moment-là déjà, j’étais dans cette énergie de confiance et de patience. J’ai choisi d’attendre. De rester fidèle à cette certitude intérieure : mon livre trouvera un jour sa véritable maison. Et sinon ? Je l’accompagnerai moi-même en autoédition.
Mon deuxième manuscrit, un récit autobiographique récemment achevé, est porté par la même force tranquille. Aucun doute. Juste une évidence : oui, il sera édité. Même si les délais sont longs. Même si des refus arrivent. Il suffit d’un seul « oui ».
Et hier soir, j’ai reçu un mail d'un éditeur qui vient de vendre sa maison (dommage !), et qui n’avait donc aucune obligation de me répondre, encore moins de lire mon texte. Et pourtant, il l’a fait. Gratuitement. Par pure sincérité.
Voilà ce qu’il m’a écrit :
« J'ai aimé votre texte ; c'est bien écrit, agréable à lire et il y a de belles choses. Votre témoignage m'a touché. Je l'ai dit à mes successeurs. »
Il aurait pu passer son chemin. Mais il a pris le temps de me lire, il a pris le temps de partager son avis, et même d’insister auprès de ses successeurs. Ce geste m’a vraiment touchée. 🌸
Publier un livre, ce n’est pas une course, ni une question de chance. C’est une question de rencontre, et les belles rencontres arrivent toujours au bon moment.
Alors j’attends. Avec patience. Avec confiance. Parce que je sais que ce moment viendra.
Car finalement, peu importe ce qui se joue dans la vie, il n’y a jamais de « mauvais timing » ou de « mauvais choix » .
Quoi qu’on fasse, quoi qu’on pense, la vie prend soin de la vie, à chaque instant.
Et ça ne peut pas être autrement. ✨️🌿
Love ❤️
Marie Tout Court, Navigatrice de l’intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
"Montao, ça vient d'où ?"
Ce matin, je me promène tranquillement avec Tao.
À un moment, je l’appelle naturellement :
"Allez viens, mon Tao."
Une dame passe à côté avec sa fille, s’arrête, sourit et me demande :
"Ah c’est original comme nom, Montao ! Ça vient d’où ?"
(Sa fille éclate de rire. Moi aussi.)
Je lui explique que non, il ne s’appelle pas "Montao" comme un super-héros japonais...
Mais juste "Tao".
Et le mon , ben… c’est une caresse, pas une laisse.
Oui, je dis mon chien.
Mais ça ne veut pas dire que je le possède, hein.
(Je n’arrive déjà pas à lui faire lâcher un bâton, alors…)
On a souvent cette manie de mettre des "mon", "ma", "mes" partout. Mon fils, ma moitié, ma voiture, mon corps... Mais ce n’est pas toujours de la possession.
Parfois, c’est juste de l'amour qui déborde et que le mon est une façon affectueuse de parler.
Dans cette illusion du "moi",
on peut quand même goûter la tendresse,
la douceur d’un lien,
sans croire qu'on le possède.
Juste dire mon …
comme on dirait mon cœur,
sachant très bien qu’il bat par lui-même.
Joyeux week-end à tous ! 💙🩵
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Au cœur du vivant,
comme s’il était possible d’en être séparé(e).
Pétales framboise, reflets de l’ineffable,
noms posés sur l’invisible,
comme si nommer permettait de connaître.
Et pourtant, rien à dire,
rien à saisir,
juste cette présence,
cette beauté,
miroir parfait de Ce que Je Suis.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Hier, en balade avec Tao , nous avons croisé un petit garçon d’à peine deux ans.
Ses yeux se sont illuminés, il a pointé le doigt et a dit :
« oua oua ! » 🐾
Dans cet instant, tout était simple. Pas de concept, pas de définition, juste l’évidence de la vie qui se reconnaît elle-même.
Puis sa maman l’a corrigé :
— « Non, ce n’est pas un oua oua, c’est un chien. »
Dans le regard de l’enfant, il n’y avait pas de séparation entre lui et Tao. Pas de mot juste ou faux. Seulement la joie, pure, spontanée, sans commentaire.
Mais nous, adultes, nous aimons remettre des frontières. Nommer, classer, découper le réel en catégories rassurantes. Comme si la vérité se trouvait dans le mot, et non dans l’expérience directe.
Un « oua oua », un « chien », un « dog »…
Peu importe le son, peu importe la langue. Avant le mot, il y a le Mystère.
La présence nue, vibrante, silencieuse.
Et si nous réapprenions à voir comme un enfant ?
À accueillir ce qui est, sans tout recouvrir de concepts, sans toujours chercher à avoir raison ?
Parce qu’en vérité, la vie n’a pas besoin de nom.
Elle se suffit à elle-même.
Et parfois, dans un simple « oua oua » émerveillé,
il y a plus de vérité que dans toutes nos certitudes.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
La tristesse
Elle arrive parfois comme une invitée qu’on n’attendait plus.
On croyait que tout était réglé, que le chapitre était refermé…
Et pourtant, la Vie trouve toujours le moment juste pour révéler qu’il reste encore un petit caillou dans la chaussure.
Hier, c’est le rejet qui s’est présenté.
Je pensais que ce sujet n’avait plus de place en moi.
Et pourtant, la vague est montée.
Puissante.
Implacable.
Alors j’ai pleuré.
Pas une larme furtive,
pas quelques minutes discrètes…
Mais des heures entières,
à laisser le corps se vider,
sans retenue, sans jugement.
Comme si chaque larme emportait une pierre oubliée.
Et dans ces pleurs, j’ai vu à quel point la tristesse est précieuse.
Elle n’est pas une ennemie.
Elle n’est pas une faiblesse.
Elle est une lumière,
qui éclaire ce qui demande encore à être vu,
ce qui n’a pas encore été totalement aimé.
Ce matin, mes yeux de grenouille témoignent de la tempête.
Mais à l’intérieur,
il n’y a plus de bruit.
Il n’y a ni victime, ni responsable.
Il n’y a que la Vie,
qui danse à travers nous.
Amour inconditionnel.
Omniprésent.
Et qui parfois utilise l’inconfort comme un pinceau pour dessiner plus de clarté,
et nous aider à retirer chaque grain de sable de nos chaussures,
pour marcher plus légers,
plus vrais,
plus libres.
Merci la Vie,
même dans les tempêtes,
surtout dans les tempêtes.
Love❣️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Tao a trouvé sa place.
Rideau sur la tête, rideau pas sur la tête… peu importe.
Il n’attend rien.
Il n’essaie pas d’enlever ce qui “gêne”.
Il est juste là. Présent. Tranquille.
Parfois, nous aussi on peut laisser le rideau de la vie être là où il est.
Sans lutter, sans fuir.
Juste être.
🐾✨️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Petite histoire inspirée de l'instant 🐞
Un jour, une coccinelle vint se poser sur un doigt.
Ni l’humain ni l’insecte ne s’étaient appelés, pourtant la rencontre était juste.
Le doigt ne se dit pas : « Je la tiens. »
La coccinelle ne se dit pas : « Je suis posée sur quelqu’un. »
Il n’y avait pas deux vies séparées, mais un seul instant partagé.
La main offrait un repos. La coccinelle offrait sa présence.
Aucune ne donnait, aucune ne recevait : tout circulait naturellement.
Une évidence douce :
le monde n’est pas une collection d’êtres séparés,
mais un même souffle qui se joue de mille formes.
Et dans ce simple repos, tout est déjà accompli.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
C’est joyeux de se lever sans réveil depuis plusieurs années. De laisser le corps choisir : parfois 7h, parfois 9h… parfois entre les deux. Peu importe.
C’est joyeux d’ouvrir toutes les fenêtres et de laisser entrer l’air frais, de sentir ce courant d’air sur la peau, comme une caresse invisible.
C’est joyeux de lancer la cafetière, même si elle a la vitesse d’un paresseux changeant de branche. Le bruit de l’eau qui coule, l’odeur qui emplit la cuisine...
C’est joyeux de s’asseoir face au jardin, de regarder les oiseaux picorer les miettes offertes, comme si le moindre geste devenait une offrande silencieuse.
C’est joyeux de lever les yeux vers la chapelle Sainte Brigitte, tout en haut de la colline, douce présence maternelle qui protège le village.
C’est joyeux de recevoir un message annonçant l’arrivée d’un êtronaute ou d'une amie avec sa fille pour quelques jours. La maison s’ouvre, la vie circule.
C’est joyeux d’écouter le calme : parfois l’eau de la piscine, parfois la respiration tranquille de Tao. Le silence a mille visages.
C’est joyeux même de ne pas dormir, et de se rappeler, dans ce demi-éveil, qu’il y aura des choses à faire demain. Et que c’est très bien ainsi.
C’est joyeux de ranger deux stères de bois, de préparer l’hiver et d’imaginer déjà la chaleur du feu, le crépitement des bûches, les soirées à rêver devant les flammes.
C’est joyeux d’étendre une lessive, de respirer ce parfum simple, aussi précieux qu’un parfum de luxe.
C’est joyeux de faire des sketchs idiots, de regarder des photos d’été, de projeter des rencontres dans un futur qui n’existe pas.
C’est joyeux de ne rien faire, d’être affalée sur le canapé.
C'est joyeux de pouvoir être Soi, dire les choses comme elles viennent, sans peur du jugement.
C’est joyeux.
C'est libre
C’est vivant.
C’est l’instant.
La joie n’est pas ailleurs. Elle est ici, dans tout, sans conditions.
Nous sommes Cela.
Love 💖
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
🔓Fenêtre sur... Soi ❤️
On pourrait croire que c’est une fenêtre de prison. Des barreaux solides, bien droits, bien fermés… Rien ne passe.
Et pourtant.
Quelqu’un a eu l’idée — ou l’élan — d’y accrocher un petit cœur. Un cœur discret, tout simple, attaché avec un ruban blanc.
Pas pour décorer. Pas pour faire joli. Juste pour dire :
> « Même ici, l’amour trouve sa place. »
Pas l’amour cucul des films de Noël.
Non, celui qui ne dit rien mais qui tient bon.
Celui qu’on oublie, qu’on nie, qu’on planque...
On pourrait en rire — et on aurait raison.
Mais ça m'a inspiré ce post, sans prévenir.
Parce qu’on ne parle pas ici que de barreaux en fer. (Enfer 😄)
Il y a d'autres prisons, moins visibles, mais tout aussi serrées :
• Le burn-out, où tout devient trop.
• La dépression, où plus rien n’a de goût.
• L’anxiété, les pensées en boucle, la sensation d’étouffer…
Des cellules mentales, émotionnelles.
Pas de gardien, mais pas de sortie non plus.
Et dans ces moments-là, on ne voit souvent qu’une chose : le mur.
Mais voilà… il y a ce cœur.
Comme un rappel discret que même derrière les barreaux, l'amour ne s'enfuit pas.
Il ne fait pas de bruit, il ne force rien.
Il est juste là. Présent. Permanent. Parce qu’en réalité, c'est Ce qu'on Est.
Parfois, il faut traverser l’étroitesse pour découvrir l’immensité.
Parfois, il faut se croire enfermé(e) pour réaliser qu’on ne l’a jamais été.
Et si vous ne voyez pas encore le cœur accroché à vos barreaux, pas de panique.
Il est là quand même. Il attend juste qu’on baisse les armes — ou le mental. 😄
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
🛸 Bienvenue, cher(e) Êtronaute * !
Aucune ceinture à boucler.
Aucun bagage à ranger.
Et surtout… aucune performance spirituelle exigée. (Ouf)
Ici, l’embarquement se fait pieds nus, parfois à 22h, dans une piscine silencieuse sous les étoiles,
Un voyage intérieur sans GPS,
Sans réseau
et sans but.
Juste être ici, dans ce coin de galaxie appelé "maintenant".
Moi ?
Je suis navigatrice de l’intérieur.
Pas capitaine — le vaisseau se pilote tout seul.
Mais je suis là, en cas de turbulence mentale ou d’atterrissage forcé dans le mental. (Ça arrive.)
Présente si ça tangue à l’intérieur,
Absente si tu veux juste flotter tranquille.
Ici, on pratique le non-faire à très haut niveau.
On respire des silences denses.
On contemple des trucs sans nom.
Et parfois… juste un bain d’être.
Tu es officiellement un(e) Êtronaute certifié(e) :
ni en mission,
ni en réparation,
juste… en présence.
Bienvenue à bord.
On ne va nulle part,
et c’est bien ça l’aventure.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
~~
* Les Êtronautes = Voyageurs de l’Être (comme les astronautes, mais… intérieurs 😌)
Nom affectueusement inventé pour toutes celles et ceux qui viennent vivre une immersion à la maison, sans but, sans masque, juste en présence.
📷 @navigatricedelinterieur
💥 Le respect pour les Nuls, Volume 1 💥
Oui, même quand on est plus identifié(e), le personnage continue parfois de râler quand :
🔹️Les voisins percent un mur à 22h un dimanche soir, parce que “ça les détend” ⚒️
🔹️ Quelqu’un te grille la file au marché bio pour 3 pommes, en disant “c’est rien, j’en ai que pour une seconde” 🍎😇
🔹️Un invité prend une douche de 17 minutes + un brushing + une lessive pendant que les plantes agonisent dehors 💦🌿
🔹️Ou qu’on t’explique que poser une limite, c’est “être dans le contrôle” (Namasté, mais avec des gros yeux).
Et là, on pourrait se dire :
✨️ "Mais qui est la personne qui se sent non respectée ?"
✨️ "Et si je ne suis personne, peut-on vraiment manquer de respect à… personne ? (Oui, ça tourne en rond )"
Et la réponse intérieure est :
Peu importe qu'il y ait quelqu’un ou personne : ça fait chier à l'instant T, et j’ai le droit de le dire. 😁
~~~
La vie ne t’envoie pas des "épreuves" pour voir si t’as bien intégré ton "réveil".
Elle s’éclate. Elle joue à tout. C'est tout.
🎭 “Tiens, voilà Jacqueline et sa serviette humide sur ton coussin préféré.”
🎭 “Voici Gilbert en mode ninja qui double tout le monde dans la file."
🎭 “Tiens, c'est cadeau, Maurice le voisin va faire une extension de terrasse à la disqueuse.”
🎭 Et parfois, à : “Tu crois que t’es en paix ? Tiens, voilà la belle-mère surprise pour 4 jours.”
~~~
Le plus drôle ?
Quand tu oses dire “euh… là c’est pas ok pour moi”, tu deviens :
🔸️autoritaire
🔸️pas cool
🔸️contrôlant
🔸️et carrément pas aligné(e) avec “l’Amour inconditionnel” (😂✨️)
~~~
Donc voilà, petit rappel :
✔️ Le respect, ce n’est pas un gros mot.
✔️Ce n’est pas incompatible avec l’éveil, la conscience, le cœur ouvert… ou les bols tibétains.
On peut ne pas être identifié(e)…
… et quand même préférer que ton salon ne devienne pas une laverie communautaire,
… ou que les gens attendent leur tour, même pour une seule courgette 🥒
~~~
Conclusion ?
💬 C’est pas grave.
💬 C’est la vie.
💬 Et c’est même parfait.
Mais faut pas pousser mémé dans les orties. 😁
~~~
Avec humour, Amour (toujours) et tendresse,
Love ❤️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
Etre authentique ce n'est pas dire "Je suis authentique"
L’authenticité, c’est un peu comme le tofu. De loin, ça a l’air sain, équilibré, propre sur soi. Mais mal préparé, c’est juste fade et ça laisse un drôle d’arrière-goût. Être authentique, ce n’est pas faire semblant d’être vrai parce qu’on a enchaîné trois retraites vipassana, qu’on a pleuré dans les bras d’un maître à Rishikesh, qu’on connaît le Je Suis de Nisargadatta par cœur et qu’on boit du kombucha sans sucre ajouté.😅
Ce n'est pas juste avoir lu 42 livres de développement personnel, avoir une playlist de mantras, et dire “tout va bien” en souriant comme un lama constipé. 😅
Ce n'est pas non plus dire “je suis en paix” alors qu’intérieurement tu es encore en train de ruminer cette phrase qu’on t’a dite en 1980 - celle qui t’a envoyé direct en atelier de constellations familiales.
Non. Être authentique, c’est avoir le courage de reconnaître qu’on est encore parfois touché(e), blessé(e), jaloux(se), vexé(e), déçu(e), impatient(e), dépendant(e), possessif(ve), susceptible ou préoccupé(e) par… le WiFi. (Liste non exhaustive 😁)
Par exemple :
– Dire que tu veux te “déconnecter de tout",
mais demander en arrivant “T’as le WiFi ?”
avec plus d’angoisse qu’un trader en pleine coupure Internet. 📶💸
– Affirmer que tu as transcendé l’attachement,
mais bouder dès qu’on ne répond pas à tes avances.😠
– Prétendre être zen,
partir avec la clé qu’on t’a prêtée,
ne renvoyer que le porte-clé,
et raccrocher au nez quand on te demande de rembourser.🏷🔑
– Dire que tu n’as plus de peurs,
mais avoir pour principale méditation… 𝑚𝑜𝑛𝑒𝑦 𝑚𝑜𝑛𝑒𝑦 𝑚𝑜𝑛𝑒𝑦,
parce que l’angoisse de manquer te colle plus qu’un sticker mal arraché. 💰🧘♂️
– Dire “Je ne cherche plus rien” mais checker toutes les deux minutes si ton post Facebook a eu des likes.👍
Tout est ok hein, mais on a vu plus cohérent. 😉😁
L’authenticité, ce n’est pas une image. C’est un saut dans le réel.
Ce n’est pas toujours joli. Ce n’est pas toujours propre. Mais c’est vivant.
Alors non, il ne s'agit pas d’être parfait (de toute façon tu l'es déjà, c'est le grand paradoxe qui fait buguer le mental😅 ), ou d’avoir tout guéri. Juste d’arrêter de jouer à faire semblant d’être authentique. Parce que ça se voit. Et franchement, autant jouer à être soi, même bancal(e), que de faire semblant.
Être authentique, ce n’est pas briller. C’est assumer ses parts floues.
Ce n’est pas faire semblant d’être calme. C’est dire “Là, j’ai envie de hurler.”
C’est pas faire croire qu’on est détaché(e). C’est oser dire : “Je suis encore touché(e).”
Parce que “faire semblant d’être vrai”, c’est comme demander à des enfants de faire semblant de ne pas être ce qu’ils sont.
C’est impossible.
Les enfants sont authentiques par nature.
L’authenticité ne s’apprend pas, elle se retrouve.
Love ❤️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
La Déception : ce petit câlin piquant de l'univers
Ah… la déception. Ce n’est pas vraiment une claque, ni une tragédie. C’est plus subtil que ça.
C’est comme un petit courant d’air, alors qu’on pensait que la fenêtre était fermée.
Alors voilà. Cinquante bougies soufflées, un demi-siècle de danse cosmique… et pas même un émoji de ma génitrice céleste.
Pas un 🎂, pas un 😘. Silence radio. Écho d’étoiles.
Une petite scène intérieure, où la petite Marie espérait un signe…
Et quand il ne vient rien ? Eh bien… ça pique, un peu.
Pas comme une flèche. Non. Comme une poussière dans l’œil du cœur.
J’ai reconnu la petite fille, rêveuse et discrète, qui attendait en silence un signe d’amour. ❤️
Je l’ai prise dans les bras avec un sourire plein d’amour, et je lui ai dit :
“Ah oui… tu espérais encore. C’est mignon.” 🫂
Et c’est exactement ça.
C’est choupinou. 🥰
La déception devient alors un clin d’œil de la Vie :
“Tu vois ? Il restait une toute petite attache ici. Rien de grave. Juste un bout d’amour qui cherchait encore un reflet.”
Et c’est magnifique.
Car finalement, ma mère n’a pas “raté” mon anniversaire. Elle a joué son rôle à la perfection.
Elle a permis à une micro-attente enfouie de remonter à la surface, pour être vue, aimée… et relâchée. ❤️
Et puis, quand on sait que le temps n’existe pas, que tout ça — les anniversaires, les emojis, les silences — ce n’est qu’un rêve dans un rêve dans un rêve…
Franchement, quelle grande farce.😅
Mais ça continue de jouer. 🤷♀️
Et c’est parfait.
C’est ça, être présent à Ce qui Est.
C’est tout simple.🤗
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Cadeau d’hier,
jailli de terre,
hibiscus blanc,
pur et vivant,
souffle de Vie,
instant béni.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷@navigatricedelinterieur
La joie n'a pas besoin de sourire pour exister
Elle n’est pas cette énergie bondissante qui saute partout en tee-shirt fluo, en distribuant des "youhouuu" à qui mieux mieux. Non. La Joie, la vraie, peut très bien marcher en silence, les mains dans les poches, l’air sérieux, seule sur un sentier de montagne, ou en train de faire la vaisselle. Et pourtant, elle rayonne.
La Joie n’est pas toujours bavarde. Elle ne porte pas forcément de paillettes. Elle ne rit pas à chaque blague moyenne. Elle peut être tranquille, posée, presque invisible à l'œil qui cherche des preuves.
Parce que la Joie... ce n’est pas une émotion. C’est un état. Une présence. C’est ce qui reste quand il n’y a plus rien à prouver. C’est la paix qui dit "oui" au moment, même s’il pleut, même si c’est gris, même si l’on ne comprend pas tout.
On croit parfois qu’il faut cocher des cases pour être dans la Joie.
– Être sociable ✔️
– Rire à haute voix ✔️
– Avoir un cercle d’amis bien fourni ✔️
– Avoir beaucoup d’argent (ou au moins un jacuzzi et une tasse avec marqué “good vibes only”) ✔️
Mais non. La Joie ne passe pas de certification ISO 9001.
Elle ne demande pas d’adhésion syndicale ni de diplôme de "personne positive".
La Joie est aussi chez la personne seule qui regarde tomber la pluie en silence, qui médite entre deux factures, qui ne rit pas souvent mais qui sent, au fond d’elle, que tout va bien... même quand rien ne va.
La Joie, c’est cette douce évidence qu’il n’y a rien à ajouter à l’instant pour qu’il soit complet.
La Joie n’est pas 𝘥𝘢𝘯𝘴 l’expérience, elle 𝘦𝘴𝘵 l’expérience.
Elle ne s’oppose pas à la tristesse. Elle peut même cohabiter avec elle, comme deux vieilles amies qui ne parlent plus mais qui se comprennent.
Elle ne se cherche pas, parce qu’on ne l’a jamais perdue.
Elle ne dépend de rien, parce qu’elle est tout.
Alors non, la Joie n’est pas un feu d’artifice permanent.
C’est plutôt un feu de bois qui crépite doucement, même quand personne ne le regarde.
Et ça... c’est peut-être la plus belle des Joies.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
Le pot oublié
Un jour, sans y penser vraiment, elle a jeté des graines dans un vieux pot . Peut-être étaient-elles de courge, peut-être de potimarron… qu’importe, à vrai dire.
Elle ne leur donna ni nom, ni mission, ni attention particulière.
Elle ne leur parla pas, ne les arrosa pas, ne leur traça aucun destin.
Le pot resta là, modeste, silencieux, à moitié oublié dans un coin.
Les saisons tournèrent doucement. La pluie tomba. Le vent souffla.
Le soleil, fidèle, fit ce qu’il sait faire.
Et puis un matin, sans raison apparente, la Vie se montra.
Des tiges avaient jailli. Des feuilles s'étaient ouvertes. Et surtout, de grandes fleurs orange, comme des éclats de joie dans la lumière, dansaient au vent.
Elles étaient là, magnifiques, évidentes, sans avoir été voulues.
C’est la vie qui s’est vécue, simplement, sans qu’il y ait quelqu’un aux commandes.
Et peut-être est-ce toujours ainsi :
Rien n’a besoin d’être contrôlé pour fleurir,
Rien n’a besoin d’être voulu pour apparaître,
Ce que nous croyons faire,
Se fait, tout seul...
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Tu n'es pas ton mental... Mais tu n'es pas non plus séparé(e) de lui.
Tu n’es pas cette voix qui commente, anticipe, ressasse sans fin, juge...
Elle est là, oui, souvent bruyante, parfois oppressante. Mais elle ne te définit pas.
Le mental n’est pas un problème.
Il joue son rôle : il pense, il analyse, il te protège comme il peut.
Ce n’est pas sa présence qui fait souffrir…
C’est l’habitude de croire toutes ses histoires, sans discernement.
De s’y accrocher, de se prendre pour elles.
Mais toi, tu es l’espace dans lequel tout cela surgit.
Tu es la conscience tranquille en arrière-plan, immobile, vaste et libre.
Tu es le ciel.
Mais tu es aussi les nuages.
Tu es l’espace silencieux, mais aussi le vent, la voix, la confusion et la clarté.
Rien n’est exclu.
Tu es le Tout.
Parfois, quand le mental tourne en boucle, en mode disque rayé de "pensées-poubelles",
tu peux lui dire avec humour et fermeté :
“Ta gueule, Robert.” (tu peux choisir un autre prénom et une autre formulation 😆)
C’est ce que j’ai fait, un temps. Et ça a marché.
Non pas pour le faire taire à tout prix, mais pour arrêter de m’identifier à lui.
Petit à petit, les pensées continuaient de passer, mais je ne m’y accrochais plus.
Et leur pouvoir s’est éteint, tout simplement.
Et puis un jour, même “Robert” a été vu pour ce qu’il est :
une expression innocente de la Vie,
une partie de moi à prendre dans les bras,
plutôt qu’à combattre.
Ne cherche pas à faire taire le mental. Regarde-le, aime-le, souris-lui.
Mais ne le laisse plus diriger ta vie.
Il est, lui aussi, une vague de l’océan que tu es.
L’observer suffit. L’humour aide. Et l’amour éclaire.
Tu n’as rien à rejeter.
Rien à fuir ni à atteindre.
Ce que Tu Es n’a jamais été troublé.
Même quand les vagues montent,
le fond de l’océan reste silencieux.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Tu n’es pas seul(e). Tu ne l’as jamais été.
Ce que tu ressens comme solitude n’est pas une absence d’amour, mais une invitation. Une main tendue de ton Être, te rappelant doucement que ce que tu cherches si ardemment chez l’autre est déjà là, en toi.
Tu es la Présence que tu attends.
Tu es l'Amour que tu espères.
Tu es la Complétude que tu crois devoir trouver ailleurs.
La croyance d’être séparé(e), incomplet(e), abandonné(e), est une brume passagère. Derrière elle, le ciel vaste de ta vraie nature demeure intact, silencieux, inébranlable. Dans cet espace, il n’y a pas "toi" et "l’autre" – il y a seulement la Vie, se contemplant elle-même sous des formes infinies.
Être en couple n’est ni une récompense, ni un remède. C’est simplement un jeu de la forme, un reflet du lien que tu entretiens déjà avec toi-même, avec le Tout.
Alors respire. Sens ton cœur battre. Écoute le silence entre les pensées.
Tu es entier(e). Tu es aimé(e). Tu es l’Amour.
Et dans cette reconnaissance, la solitude se transforme : elle devient plénitude.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Dans le silence, tout est déjà là.
La rivière coule sans effort, les arbres s’enracinent sans doute.
Aucune séparation, aucun besoin de comprendre — seulement la présence, vaste, paisible.
Ce silence n’est pas vide : il est plein de vie, plein de ce que nous sommes avant même les mots.
Écoute… et tu te reconnaîtras dans le courant, dans la feuille, dans l’instant.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Récemment, en entretien, une personne m’a partagé certaines peurs. Elle m’a dit qu’elle aimerait apprendre à "manifester ce qu’elle veut", pensant que cela l’aiderait à ne plus avoir peur.
C’est un discours que j’entends de plus en plus souvent, notamment sur les réseaux. On parle de "manifestation consciente", on voit des formations fleurir partout, promettant abondance, réussite, amour, etc.
Mais ce qu’on oublie souvent de préciser, c’est que tant que l'on manifeste depuis un espace de peur, de manque ou d'incomplétude, ce qu’on attire va forcément refléter ces croyances.
Tant que tu crois être une "petite personne", séparée de la Vie, de la Source ou de la Conscience, tu continueras à chercher hors de toi ce que tu crois ne pas avoir en toi. Et cette quête est sans fin.
La vraie transformation commence au moment où tu te reconnais comme déjà complet(e), déjà Un avec le Tout où tu ne cherches plus à "attirer" quelque chose pour combler un vide… parce qu’il n’y a plus de vide à combler.
C’est depuis cet espace de Paix, de Présence, que tu peux alors "jouer" avec la manifestation. Mais ce n’est plus une quête désespérée. C’est un jeu doux, fluide, libre d’attente.
Et très honnêtement, quand tu vis vraiment dans cet alignement avec ce que Tu Es profondément — la Conscience elle-même — il n’y a plus d’obsession à ce que tout "marche comme tu veux".
Tu ne seras plus contrarié(e) si tu ne trouves pas une place de parking parfaite, ou si tu dois aller à un autre restaurant parce que celui que tu avais choisi est complet. Tu t'en fiche.
Tout est perçu comme juste, parfait, même les imprévus.
Parce que tu ne vis plus à travers le filtre du manque ou du contrôle, mais à travers la Conscience. Et là, la vraie magie commence. Pas celle qui attire des choses extérieures pour combler un vide intérieur… mais celle qui émerge naturellement d’un cœur qui a cessé de se croire séparé.
Love ❤️
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Humour du jour, bonjour 😁
Oui je tue des insectes, et alors ?
Celui qui prétend n’avoir jamais tué un insecte… n’existe pas. 😝
On a tous des cadavres ailés au compteur : moucherons explosés sur le pare-brise, fourmis sous les roues ou les baskets, mouches ou araignées aspirées par mégarde pendant le ménage sacré du dimanche...
Donc oui, j’assume : je suis une criminelle.
Pas une tueuse de sang-froid. Plutôt une justicière de l'épiderme.😁
Est-ce que je culpabilise ? Pas du tout.😅
Les moustiques ? Pas mes potes.🦟
Les taons ? Des moustiques sous stéroïdes, version Mad Max, qui me font gonfler façon pop corn.🍿
Je veux bien être un corps 3 étoiles Michelin, mais pas un buffet à volonté pour bestioles en manque d'hémoglobine.
🛑 Stop aux dîners non-consentis.
🛑 Stop à la pleine lune transformée en rave party de suceurs ailés.
Oui, tout est Un.
Mais dans ce Un, il y a des limites.
Et parfois, ça se vit dans l’unité… et ça peut tuer.
Et c’est ok.😌
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Humour du jour , bonjour ! (Pour les âmes qui flottent trop loin de leurs pieds.)
🛸 Les 10 Non-Commandements de Maître Olibaba
1. Tu n’oublieras pas que “je suis l’univers” n’est pas une excuse pour péter pendant un cercle de chant.
> L’univers, oui. Mais discret, merci.
~~
2. Tu ne prendras pas chaque coïncidence comme un signe.
> Si la lumière clignote, ce n’est pas ton grand-père mort : c’est EDF.
~~
3. Tu ne confondras plus “être dans le moment présent” avec “oublier de mettre un pantalon.”
> Être ici et maintenant, oui. Mais pas à poil chez Monoprix
~~
4. Tu ne diras plus “tout est parfait” quand qqn t’annonce qu’il a la gastro.
> Le karma intestinal, on en parle pas assez.
~~
5. Tu ne donneras pas de conseils spirituels à un pote qui a juste dit “j’ai mal au dos”.
> Parfois, c’est pas un nœud karmique. C’est juste un matelas pourri.
~~
6. Tu ne poseras pas ta main sur les gens sans leur demander, même si tu “ressens un message des guides”, ni ne regarderas intensément qqn pendant 9 mns en silence sans le prévenir.
> Ce n’est ni une guidance, ni de la présence consciente. C’est une invasion flippante.
~~
7. Tu ne confondras pas “lâcher prise” avec “tout foutre en l’air et aller faire du cacao sacré à Bali”.
> Spoiler : tes problèmes te suivront jusque dans la hutte.
~~
8. Tu n’expliqueras plus que “le corps est un véhicule” pour justifier ton absence d’hygiène.
> Même les vaisseaux de lumière passent au lavage.
~~
9. Tu ne donneras pas de conseils sur l’amour cosmique si t’as ghosté 3 personnes cette semaine.
> L’Amour Inconditionnel commence qd tu n’as pas envie d’envoyer un caillou énergétique à ceux qui ne sont pas d’accord avec toi, même s’ils disent encore “Mercure rétrograde" pour tout expliquer.
~~
9. Tu ne projetteras pas ton inconscient sur l’Univers et tu ne l’appelleras pas “guidance”.
> Ce n’est pas ton intuition. C’est ta névrose en robe blanche.
~~
10. Tu n’oublieras pas que le Divin ne cherche pas ton perfectionnement spirituel.
> Il veut juste que tu sois là. Vraiment là. Même avec ta flemme, ton gras, ton cœur bizarre et tes dents pas alignées.
~~
🧘♂️ Conclusion du Maître Olibaba :
Les Non-Commandements ne sont pas à suivre.
Mais si tu les suis, ne le dis pas trop fort : l’ego écoute.
PS : arrête de dire que tout est vibration. T’es pas un modem.
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Quand l’Un devient deux, naît le monde.
Mais dans ce repos sur le genou de l’éternité, l’ange rappelle : il n’y a jamais eu séparation.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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𝗟𝗲 𝗚𝗮𝗿𝗱𝗶𝗲𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗲𝗿𝗿𝗼𝗻
On raconte qu’il est là depuis 300 ans.
Il n’a jamais bougé.
Un jour, un passant est venu lui demander :
— Quel est le secret de la paix ?
Le lutin a souri dans son sommeil.
Le passant a eu l’illumination.
Depuis, plus personne ne pose de question.
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Leurs joues se frôlent comme deux nuages qui oublient s’ils sont ciel ou crème chantilly.
Ils ne savent pas ce qu’est "être deux", juste un frisson partagé entre sabots et silence.
Et dans ce câlin muet, l’univers hennit doucement, en forme de cœur.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
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Petite histoire du jour bonjour ! 😁
Note aux lecteurs sérieux :
Cette histoire est une pure fiction, 100 % inventée. Les personnages, bien que vaguement inspirés de personnes réelles et lumineuses, sont ici présentés dans un contexte humoristique et fantaisiste.
Rien n’est à prendre au premier degré. Ils n’ont pas été expulsés d’un cinéma (enfin... pas à ma connaissance) 😁
C’est juste une histoire pour rire.
À lire avec le cœur ouvert, le mental en vacances, et si possible un petit sourire déjà en place. 😃
Pierre Leré Guillemet Gerald Ben-merzoug je vous aime ❤️❤️
~~~
Gégé et Pierrot : guérisseurs de l'Invisible, catapulteurs du cœur.
Il était une fois, ou plutôt il n’était jamais, deux joyeux zigotos nommés Gérald et Pierre. Deux êtres humains comme les autres... sauf qu’en fait, non.
Le premier s’appelait Gérald, alias Gégé la Fractale, tombé dans la marmite de l’Être pur à la naissance, façon Obélix, mais avec plus de lumière et moins de potion. À la crèche, alors que les autres bébés apprenaient à dire "maman", Gérald murmurait déjà : « Tout est Un. » Ça en inquiétait plus d’un.
Depuis, il n’a jamais vraiment cru à l’histoire d’un moi. Il s’est toujours baladé dans l'existence comme un gosse qui a percé le secret du tour de magie mais qui continue d’applaudir par pure gentillesse.
Le second, c’est Pierre. Lui, était un chercheur. Un vrai. Il avait tout essayé : le zen, le yoga tantrique inversé, la respiration du wombat* sacré, les voyages astraux…
Aujourd’hui... un grand gars aux bras magnétiques et au cœur plus vaste que le Wi-Fi du cosmos. Il enseigne le yoga, mais dans son yoga, les postures s’effacent, le souffle s’évanouit, et il ne reste que le Soi. (Et des élèves fondus au sol comme des chamallows mystiques.)
Leurs chemins se sont croisés lors d’un stage en Ardèche intitulé “L’Éveil pour les Nuls, mais avec un buffet bio”. Pierre cherchait encore un ultime enseignement. Gérald mangeait une crêpe au sarrasin avec une sérénité surnaturelle. Et là, dans un regard partagé entre une étincelle d’éternité et un fou rire nerveux… ça s’est reconnu.
Depuis, ils partagent ce qui ne peut pas être partagé.
Mais attention, hein : l’étiquette “non-dualité” ? Ils s’en tamponnent joyeusement le chakra du nombril. Pour eux, il n’y a pas de spiritualité, pas de voie, pas de but. Juste ça, maintenant. Le vivant. Le gloussement cosmique.
Et ça, ça rigole sec.
Leur réputation les précède : ils guérissent, mais pas comme on l’imagine. Pas de tambour chamanique ni de plume de dinde cosmique (sauf une fois, pour rire). Ils font des soins. Mais pas "eux". C’est juste le Silence qui passe à travers eux et réorganise le bazar énergétique comme un môme qui range ses Legos les yeux fermés.
Et puis, il y a les darshans.
Ah... Les darshans.
Quand Pierre te prend dans ses bras, tu sens ton passé, ton futur, et même tes mollets se dissoudre dans un "aaaah" sans fin. Mais avec Gérald… là, c’est autre chose. Tu arrives confiant, tu ressors fluo, bancal, en état de lévitation latérale. Un jour, une dame a voulu se relever après un darshan de Gégé. Elle s’est mise à parler sans voyelles pendant 20 minutes. Depuis, elle n’a plus de douleurs... mais elle rit tout le temps.
Ils voyagent : France, Québec, Belgique, Roumanie, et à chaque rencontre, le même phénomène se produit : on vient avec des questions sérieuses… on repart sans question, mais avec des crampes aux abdos.
Ils ont tout fait ensemble : des retraites silencieuses où ils rigolaient en morse à travers les murs, des conférences où ils oubliaient le sujet et finissaient par imiter des moustiques éveillés, et même un festival de spiritualité au Canada où ils ont été expulsés parce qu’ils avaient renommé leur stand : « Le moi est une illusion, mais il adore les crêpes ».
Leur rire était légendaire. Il avait le don de déranger profondément ceux qui voulaient "atteindre l’éveil sérieusement". Une fois, un monsieur très sérieux, en tailleur de lin, leur a dit :
— Mais enfin, votre manière de faire est trop légère !
Et Pierre a répondu, sourire flottant :
— La Vérité est légère, mon ami. C’est le moi qui est lourd.
Un jour, ils ont tenté d’aller au cinéma. Mauvaise idée. C’était une séance de Titanic. À la scène tragique où Jack coule lentement dans l’eau glacée, toute la salle pleurait. Sauf Gérald et Pierre, morts de rire. Pas par méchanceté, mais parce qu'ils savaient : « Personne ne coule. Il n'y a pas de Jack. Juste de l’eau, des pixels et des mouchoirs émotionnels. »
Ils ont fini interdits de salle à vie.
Mais peu importe. Leur salle de projection, c’était le monde. Le film, c’était la vie. Et chaque scène, du lever de soleil à la chute de yaourt par terre, devenait matière à éclats de rire éveillés.
Mais voilà leur secret : rien n’est sérieux, parce que tout est sacré.
Leur vie est un hommage permanent au mystère. Leur humour est un éclair de vérité dans un monde qui prend son rôle un peu trop au sérieux. Et surtout, leur simple présence fait tomber les masques, les tensions, les croyances, comme un dissolvant à ego à base de rire et d’amour inconditionnel.
Les gens qui les rencontraient finissaient souvent par lâcher prise, malgré eux. Un peu comme une grimace qu’on garde trop longtemps : à force de tenir, ça craque.
Et dans le silence entre deux éclats de rire, parfois, quelque chose d’étrangement paisible apparaissait. Une évidence douce. Un grand rien qui n’avait besoin de rien.
~~~
Épilogue (ou pas) :
On raconte qu’un jour, un vieux monsieur leur a demandé :
— Mais finalement… que faites-vous vraiment ?
Et Gérald a répondu : — On caresse l’Infini avec des gants de clown.
Et Pierre a ajouté en rigolant : — Et parfois, on fait des crêpes.
— Mais alors... si tout est un rêve... qui rêve ?
Gérald cligna des yeux, Pierre sourit. Et ensemble, ils répondirent, dans un souffle :
— Personne. Mais c’est drôlement bien fait, non ?
Puis ils se sont pris dans les bras…
Personne n’a compris.
Mais tout le monde a souri.
Fin. Ou début. Qui sait.
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* La respiration du wombat... c’est une invention pleine d’amour et de second degré, née tout droit du cœur du rien qui rigole. 😁
La respiration du wombat est une ancienne technique pseudo-australo-mystique transmise de génération en génération par... absolument personne.
Elle consiste à :
1. S’asseoir le plus près possible du sol, en mode “petite boule de mammifère marsupial en paix”.
2. Inspirer profondément en gonflant uniquement l’arrière du bas du dos (comme si tu respirais à travers le coccyx).
3. Faire un petit grognement de contentement (optionnel mais recommandé).
4. Expirer en visualisant que tu creuses un terrier dans l’égo.
5. Recommencer jusqu’à ne plus savoir qui respire.
Effets secondaires courants :
Fous rires incontrôlés
Dissolution spontanée de l’identité
Une envie soudaine de câliner la terre
Et parfois... une paix inexplicable sans aucune raison 😁
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Sur le mur, le soleil esquisse en silence les contours d’un bouquet. Chaque pétale, chaque tige, projeté en ombre douce, devient danse entre lumière et absence, entre forme et vide.
Et pourtant, ce n’est ni l’ombre, ni la lumière qui fait la beauté de cette image, mais leur union. L’une révèle l’autre. Sans lumière, pas d’ombre. Sans ombre, la lumière demeure invisible. Ensemble, elles racontent une vérité simple : il n’y a pas de séparation.
Ainsi va la vie — elle oscille, elle se reflète, elle s’unit. Joie et peine, naissance et départ, clarté et obscurité : ce ne sont pas des contraires, mais les deux mains tendues d’un même mystère. Comme le bouquet, dont l’ombre ne trahit rien mais révèle tout.
Dans le jeu fragile du soleil sur le mur, on entrevoit la non-dualité du monde : tout est un, en perpétuel dialogue, en paix.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Petite histoire de vie 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐑𝐈𝐑𝐄 (à ne pas prendre au 1er degré , merci !)😂😂😂
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Tout a commencé avec une épuisette, un vieux tube des années 2000 et un maillot rouge version budget Lidl. (On est loin du maillot façon Alerte à Malibu)
Et dire qu’il y a quelques mois, j’aurais préféré avaler un cactus plutôt que d’être prise en photo en maillot...
Mais voilà, un jour j’ai démissionné du poste de Ministre de l’Image de Moi-Même. Depuis, je fais des grimaces, je danse comme une nouille, et je rigole toute seule de mes bêtises. 😁
Objectif du jour ? Rien. Juste exister, en mode crustacé exalté. 🤣
Trois minutes plus tard, me voilà près de la piscine, en train de chanter du Céline Dion avec la gestuelle d’un poulpe en pleine transe chamanique ... ou d'une mouette possédée. Au choix ! 😂
Et là, ça a vrillé. Bon ok, ça avait déjà vrillé !
Bref, j'ai soudain cru que l’épuisette était une barre de pole dance.
Puis j’ai tenté une posture de yoga (genre "chien tête en bas", sauf que j’ai failli finir dans la piscine, tête en bas pour de vrai). 😂
Ensuite j’ai enchaîné avec ce que j’ai appelé, sur l’instant, une "figure de cirque expérimental"... mais qui ressemblait surtout à une otarie en détresse. 😂
Et là, couché un peu plus loin, mon chien,Tao.
Il me regarde. Intensément. Le regard mi-interrogatif, mi-déçu.
Genre : « Elle va bien ? Est-ce que je dois prévenir quelqu’un ? Une hotline ? Une divinité ? »
Mais moi je suis dans une autre dimension. J’ai transcendé la honte. Mon corps ? C’est pas une œuvre d’art à exposer, c’est un trampoline à conneries. 🤪
J’ai fusionné avec l’univers. J’ai entendu une voix dans ma tête (probablement la mienne, mais grave et cosmique) qui disait :
"DANSE, ÊTRE DE LUMIÈRE. LE MONDE A BESOIN DE TON RIDICULE." 🤣😂
Et tu sais quoi ? J’ai dansé. J’ai ri.
J’ai fait un splash pas du tout esthétique mais d’une puissance spirituelle inégalée.😂
Moralité ?
Ton corps n’est pas un problème à résoudre. C’est une arme de fun massive.
Et ton chien (ou ton chat) ? Un témoin privilégié de ta libération galactique. 😅
Alors à toi, ô être humain magnifique mais trop sérieux : lâche ce regard critique, enfile ton plus beau slip de bain douteux, prends une louche en guise de micro, fais la roue, crie "JE SUIS UNE CARPE LIBRE" si ça te chante et vis ta meilleure vie. Le ridicule ne tue pas. Il libère.
La honte, c’est surfait. Le fun, c’est tendance. Et l'amour de soi, c'est la liberté à l'état pur. Même avec des marques de bronzage et des crocs ou des chaussettes dans les sandales.
Et keskecèbonderire ! (En plus ça fait du bien aux abdos ! 😝)
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
Tu es en mes bras,
mais il n’y a que le Soi
qui s’aime en silence.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
N’attends pas que tout soit parfait pour fleurir.
Parfois, la lumière est là où tu oses simplement grandir.
Marie Tout Court, Navigatrice de l'intérieur 🌊
📷 @navigatricedelinterieur
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